C’est en tombant sur un livre de recettes de Panzani aux saveurs mauriciennes que nous avons découvert une facette inconnue de notre collègue Nicolas Nayna, HR & Talent Manager chez Archemics. CONNEXION se devait donc d’aller à la rencontre de cet homme jovial et passionné pour comprendre ce qui le « drive » chaque jour.
CONNEXION : Tu as rejoint le Groupe Harel Mallac depuis août 2018. Quel est ton ressenti du métier que tu fais ?
Nicolas Nayna : Je suis passionné des RH car c’est une expérience perpétuellement enrichissante au niveau humain : j’aime être à l’écoute des autres, la gestion des talents, être témoin du développement social et professionnel des gens, le suivi des politiques et procédures de la compagnie, être un ambassadeur de l’engagement et trouver des solutions pour le bon déroulement des opérations… Comme je suis quelqu’un de jovial, je communique naturellement de la bonne humeur autour de moi.
CONNEXION : Une journée-type de Nicolas à Archemics se déroule comment ?
N.N : Les journées ne se ressemblent pas, car nous avons toujours un nouvel épisode chez Archemics. Ma journée-type commence par le “bonjour” matinal entre les collègues, ce qui donne le sourire avant de débuter. Ensuite je fais un meeting avec mon assistante pour voir nos objectifs et priorités de la journée, voire de la semaine. Comme les ressources humaines sont remplis d’événements imprévus, nous savons d’ores et déjà que tout ce que nous avons prévu durant la journée risque d’être perturbé. Il y a aussi beaucoup de discussions avec les membres du Management pour les accompagner durant leur mission avec les personnes de leurs équipes.
Notre politique de « porte ouverte » donne la chance à nos collègues de venir nous parler en toute confiance et nous recevons beaucoup de visites durant la journée. Parfois juste pour une oreille attentive et parfois dans l’attente d’une action concrète. Nous n’avons souvent pas toutes les solutions en main sur le moment mais l’important est d’offrir un service aux autres et que les gens sentent qu’ils peuvent venir nous voir pour améliorer leurs conditions de vie au travail.
CONNEXION : Quel est LE truc que tu préfères dans ton métier ?
N.N : Le truc que je préfère dans mon métier est d’accompagner les gens durant leur parcours dans la compagnie et de voir l’évolution personnelle et professionnel des gens au sein de l’entreprise. On assiste à la vie quotidienne de tout un chacun car nous passons plus de temps au travail qu’à la maison donc vivre parmi les autres nous fait grandir. J’apprends de chacun et c’est la confiance que les autres me portent qui me rend heureux dans mon travail. J’adore aussi faire des statistiques pour évaluer la situation, car on ne peut que changer ce qu’on l’on mesure. L’organisation d’évènements pour les employés me plait aussi car cela demande de l’organisation et d’être créatif. Les « HR » sont souvent impliqués dans plusieurs aspects du management, ce qui rend le travail très intéressant. Pouvoir assister à une réunion de budget, un plan stratégique, être partie prenante dans les projets du groupe ou des réunions opérationnelles nous donne une vision globale de la compagnie.
CONNEXION : Quels sont les challenges des professionnels des ressources humaines ?
N.N : Un des grands challenges du métier est d’être celui qui perçoit et comprend l’angle de vue de tout un chacun. Tout est une question de point de vue et du fait de notre impartialité, nous écoutons les arguments différents de la réalité de l’autre. Le changement aussi peut être difficile à accepter pour certains de nos talents. A savoir que pour survivre dans le monde du travail, nous devons toujours nous réinventer. Les émotions prennent souvent le dessus sur la raison ce qui peut rendre certaines décisions difficiles, ainsi que la gestion de conflits entres collaborateurs.
Ce métier requiert rigueur, sens de l’organisation, hautes valeurs morales, capacité de travailler sous pression et de s’adapter à tout type de personnalité. On est souvent solitaire dans la compagnie, car devant les employés, on représente la direction, et vice-versa. Naviguer parmi les différents représentants (comme les employés, le Management, le Groupe, le syndicat et le ministère) n’est pas de tout repos.
CONNEXION : Qu’est-ce qui te rend fier de faire partie d’Archemics ?
N.N : Ce qui me rend fier chez Archemics est d’être dans une équipe dynamique, ouvert d’esprit et qui a le sens de la débrouillardise. Les gens qui y travaillent sont des gens formidables avec des parcours tous plus exceptionnels les uns que les autres. Harel Mallac est un pilier de l’économie mauricienne depuis des années, et je suis fier de travailler pour ce groupe qui innove grandement au fil du temps. La chance est donnée aux jeunes pour faire leurs preuves et développer tout leur potentiel pour le bon déroulement des opérations. Les projets sont intéressants pour élargir les connaissances des gens et il y a un aspect humain qui est pris en compte. Cela fait plaisir de voir un groupe qui fait autant confiance à ses collaborateurs.
CONNEXION : Tu as récemment été finaliste du concours Panzani : raconte nous cette expérience !
N.N : J’ai toujours été passionné par la cuisine et mon rêve d’enfance était de devenir chef cuisinier. Au fil du temps, j’ai réalisé que je cuisine par passion et non par vocation. Durant le confinement avec la fermeture des services de catering, nous avons créé un groupe Whatsapp avec quelques ‘food lovers’ d’Archemics pour pouvoir préparer le déjeuner des équipes. Chaque jour, une personne était responsable de préparer le déjeuner pour ceux présent sur le site. Nous avons eu l’occasion de goûter de bons plats faits-maison et j’ai pu faire goûter mon plat du concours Panzani aux employés de la compagnie 🙂
Comme j’aime inventer des plats et partager à mon entourage, j’avais l’habitude de faire un spaghetti de poulet à la sauce tikka et parmesan qui est un mélange d’Italie, Inde et Maurice. Un jour j’ai vu un concours de recettes Panzani aux saveurs mauriciennes et j’ai envoyé ma candidature avec ma recette et j’ai été finaliste à ce concours. C’était une très belle expérience, notamment de cuisiner sur place devant trois membres du jury : les plats étaient évalués sur leur goût, la présentation et l’originalité. Ma recette a reçu de bonnes critiques, car elle est facile à préparer et au début de novembre elle sera dans Essentielle Cuisine.
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