En ligne avec l’engagement pris, en décembre 2016, de « Make a Difference for the Better of our Planet », le groupe s’est lancé dans la démarche d’évaluer l’impact de ses opérations sur leur environnement naturel et social. Le rapport de développement durable (RDD) 2017 en constitue un premier bilan et permet d’établir des priorités pour progresser. Salimah Jaulim, Communication and CSR Officer chez Harel Mallac, nous partage les grandes lignes et ouvertures du rapport.

Connexion : Que représente ce premier RDD publié pour Harel Mallac?

Salimah Jaulim: Lorsque nous avons mené notre exercice de rebranding en 2016, il était ressorti la volonté de redéfinir la mission et les engagements de notre groupe envers ses employés, sa performance, ses consommateurs et la planète. Ce rapport 2017 est une première étape dans la prise en compte de la planète – donc du développement durable (DD) – de manière transversale dans nos opérations. Nous l’avons préparé – et nous le présentons – avec beaucoup d’humilité parce que nous ne savions pas au-delà de quoi nous allions en termes de résultats. Il constitue pour nous une « baseline » sur laquelle nous allons tout mettre en œuvre pour progresser.

Connexion : Quelle a été votre approche pour aborder le sujet ?

SJ : Jusqu’ici, les problématiques de DD étaient plus ou moins intégrées dans les stratégies de nos entreprises, souvent en ligne avec la nature de leurs activités, les cadres légaux, et les exigences de leurs partenaires d’affaires. Par exemple, Archemics, qui représente Henkel à Maurice, est notre « meilleur élève », notamment parce que ce frottement international lui donne beaucoup d’avance sur des sujets liés à l’industrie chimique.

En revanche il n’y avait pas de ligne directrice venant du groupe pour uniformiser notre approche DD. En début d’année, nous voulions donc mettre tous les business units d’Harel Mallac sur « la même longueur d’ondes ». Pour ce faire, nous avons mené des consultations en interne, avec nos cinq divisions – ChemicalsEquipment & SystemsTechnologyTravel et Financial Services – pour identifier les critères d’évaluation pertinents à chacun. Après nous être mis d’accord sur les critères (que nous appelons « aspects »), nous avons commencé à les mesurer.

Connexion : Quelles sont les principales conclusions de ce rapport ?

Déjà, l’exercice en soi était super intéressant, car il a instauré de nouveaux échanges entre les business units et le Head Office. Il en ressort aussi des opportunités de partage de bonnes pratiques et d’idées entre les BUs, pour progresser ensemble.

Pour le rapport lui-même, comme je le disais avant, les résultats diffèrent beaucoup entre les entreprises, mais nous avons identifié quelques chantiers importants pour l’avenir :

  • améliorer notre gestion des déchets et de l’eau
  • rechercher un meilleur équilibre de genre, autant dans les RH que dans les instances de décisions
  • utiliser systématiquement des critères de développement durable dans le choix de nos fournisseurs et des produits que nous proposons.
  • Poursuivre notre transition énergétique vers le solaire.

Plusieurs « quick-wins » ont été adoptés déjà, et pour les grands chantiers, nous allons mener des consultations plus larges, début 2019, pour nous fixer des objectifs SMART pour 2025.

Connexion : Est-ce que les problématiques de développement durable seront intégrées à terme dans votre rapport annuel?

S.J.: Nous prévoyons effectivement de publier un rapport annuel intégré, à moyen terme, lorsque l’exercice de recueil et d’analyse des données sera plus fluide. Comme dit La Fontaine : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point ! »